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Portique dans les officines
Résultat, ils sont de plus en plus nombreux à se renseigner sur la manière de mieux protéger leur magasin et les produits qui s’y trouvent. «Très peu sont déjà équipés en matériels de protection», explique ainsi William Digne, PDG du groupe PCL, spécialiste des supports de communication pour les officines. En effet, à peine 500 pharmacies sur les 23 000 émaillant le territoire ont opté pour les portiques à l’entrée du magasin qui, comme dans les magasins d’habillement, sonnent si les étiquettes collées sur les boîtes n’ont pas été démagnétisées en caisse. Mais ces systèmes ont un coût. «C’est quelques centimes d’euro par boîte pour l’étiquette et quelques milliers d’euros pour les portiques et les désactivateurs intégrés à la caisse», selon William Digne. Un investissement qui va de 3 500 euros à plus de 25 000 euros selon la taille du magasin et le niveau de sécurité. Les pharmaciens aimeraient ne pas être les seuls à porter ce chapeau et partager les frais de la protection des clients avec les laboratoires pharmaceutiques. Pas question, expliquent ces derniers qui se plaignent déjà de devoir rendre leurs boîtes, qui seront vendues devant le comptoir, plus hermétiques en les filmant. Encore quelques millions d’euros en perspectives d’investissements pour la profession. Le libre accès des médicaments n’a pas fini de faire couler de l’encre.
Extrait de l’article Le Figaro